La fin du cycle de hausse des taux profite aux fonds obligataires courts relativement aux fonds de trésorerie
Après une hausse sans précédent des taux d’intérêt en zone euro, nous sommes arrivés au sommet du cycle de hausse. En 18 mois, les taux directeurs ont progressé de 4,50 % pour se placer actuellement à 4 % pour le taux de dépôt. Le marché estime que le pic est passé et attend les baisses de taux à venir. Les fonds monétaires ont une maturité moyenne très courte qui leur permet de rapidement traquer les mouvements de taux. Ils sont ainsi redevenus très populaires avec, aujourd’hui, des rendements instantanés autour de 4 %.
Pour les investisseurs qui souhaitent obtenir des rendements légèrement supérieurs sur un horizon de placement de quelques mois, nous mettons à disposition des fonds obligataires très court terme avec des taux de rendement instantanés supérieurs, autour de 4,50 %. Il s’agit en particulier de CM‑AM Institutional Short Term et de CM‑AM Short Term Bonds dont le SRI est de 1 pour les 2 véhicules. Le cycle de hausse des taux est terminé, c’est dans ces périodes de taux stables que les fonds obligataires courts creusent l’écart avec les fonds monétaires. Les investisseurs ne s’y trompent pas, les fonds se remettent à collecter.
Le plateau de rendements à 4 % ne devrait pas durer longtemps. Le marché anticipe de plus en plus une baisse rapide des taux à partir du mois d’avril. Même dans cette hypothèse, les fonds obligataires courts devraient tirer leur épingle du jeu. En effet, contrairement aux CAT* et autres produits bancaires, les OPC font l’objet d’une valorisation des actifs au prix de marché. La valeur des titres de dette évoluant dans le sens inverse de celui des taux, les actifs de CM‑AM Short Term Bonds et d’Institutional Short Term devraient nettement s’apprécier dans ce scénario et ainsi poursuivre la distribution de performances intéressantes.
À moyen, long terme, nous évacuons l’hypothèse d’un retour à des taux négatifs. Les produits de placement de trésorerie devraient rester plus rémunérateurs que le cash pour encore longtemps. La repentification de la courbe devant profiter aux fonds obligataires courts dans la durée.
Achevé de rédiger le 8 février 2024