Notre scénario central n’a pas changé depuis la fin d’année dernière et l’apparition des vaccins. Notre vision est un redémarrage progressif de l’économie et de la croissance grâce à un soutien fort des banques centrales, grâce à de nombreux plans de relance à travers le monde et grâce à une vaccination en masse de la population.
Or le démarrage de la vaccination a été particulièrement cahoteux, notamment en zone euro, et les reconfinements ont menacé à nouveau. Le virus et ses variants courent toujours dans le monde multipliant le nombre de cas de contamination.
Pour autant, est-ce que cela remet en cause notre positionnement et nos expositions ? Non, même si cela décale nos prévisions et nos perspectives d’améliorations, nous pensons toujours qu’une reprise se profile en 2021.
Clairement, la synchronisation des politiques monétaires et budgétaires associée à l’abondance de liquidité permettent d’envisager un retour à une vie économique meilleure. D’ailleurs, même s’ils continuent d’être bas, les taux d’intérêts ont amorcé un début de hausse notamment aux Etats-Unis reflétant ce potentiel de reprise. Le taux 10ans américain a ainsi rebondi, passant de 0.90% à 1.15%.
Dans cet environnement, nous constatons donc que les marchés actions et obligataires risquent d’évoluer dans le même sens, c’est pourquoi, notre principale préoccupation est d’assurer une diversification suffisamment élevée dans les portefeuilles pour faire face aux éventuels épisodes de volatilité... les actifs refuges traditionnels comme les obligations d’État n’étant plus autant protecteurs qu’auparavant. La recherche d’actifs de décorrélation est un enjeu majeur, une priorité absolue en ce début d’année. C’est l’un des principaux risques identifiés pour nos gestions.
Achevé de rédiger le 11/02/2021